Ainsi soient-ils : résumé de l’épisode 5

Raphaël apprend le suicide de son frère - Ainsisoientils

Raphaël apprend le suicide de son frère

Nous assistons d’abord à un chantage entre cardinaux au Vatican au sujet du Père Fromenger. On apprend que le pape n’accepte que les tisanes à la camomille de la religieuse qui s’occupe de lui. On apprend aussi qu’Emmanuel est homosexuel.

C’est aussi de nouvelles répétitions de Yann et son amie.

Les séminaristes participent à une livraison de vêtements aux sans-papiers dont s’occupe l’étudiant anarchiste de la fac. Puis ils défendent les SDF contre les policiers. Raphaël et José se font arrêter. Ils échangent entre eux dans le panier à salade, avant d’être libérés, sur leur rapport à la réalité. « Pour toi la vie est un jeu, lui dit José, mais moi je ne peux pas m’en payer le luxe. »

Convoqués ensuite dans le bureau du supérieur du séminaire, celui-ci leur explique sa vision des luttes sociales :

« En 1954, le Vatican a ordonné aux prêtres ouvriers de réintégrer au séminaire. Mon père spirituel, au séminaire, l’a vécu. Il était devenu délégué syndical dans une grosse usine de textile. Pour lui, cela a été une tragédie. Je dis ça pour vous parce que tout ce que vous faites en votre âme et conscience, pour vivre la parole du Christ, ne plait pas à tout le monde, vous aurez peut-être un jour à en payer le prix. Je ne serai pas toujours là pour vous protéger. Mais cela ne vous empêche pas de persévérer. »

Nous assistons également à des discussions entre les catholiques chinois et Rome. « Perdre la face, c’est aujourd’hui le problème de Sa Sainteté, qui est tombée dans un piège », dit-on.

Il est de plus en plus question du départ du Père Fromenger. « Notre désarroi est un péché », lui dit un des pères du séminaire.

C’est aussi la suite de crises de folie du Père Bosco, ce qui le conduit à des examens à l’hôpital.

Raphaël montre à José un immeuble vide de la société de son père, en plein Paris, où ils pourraient provisoirement loger les SDF. On apprend le suicide du frère de Raphaël, à qui la société était confiée. C’est le drame.

Et on aperçoit le pape pour la 1ère fois, au fond de son palais. « Avons-nous des procès en canonisation chez les Amérindiens ? » demande-t-il, en disant rêver d’un saint « nu, avec une auréole sur la tête ». Le pape est dépeint comme illuminé et sénile à la fois.

On lui fait signer la déclaration de « mise en disponibilité » du père Fromenger, en lui tendant un stylo, malgré les protestations d’un cardinal. Il reste par contre intraitable vis-à-vis de l’ordination d’évêques chinois, seulement capable de condamner, incapable de négocier, irresponsable vis-à-vis de tous ceux qui, en Chine, vont en subir les conséquences.

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